Après avoir été présentés en Allemagne et aux USA (en Californie et dans le Maryland) et avant d’être montrés en Angleterre, nous avons été enchantés de nous remémorer ses extraits de traductions de textes philosophiques qui lui étaient si chers
Ceux d’entre nous qui avons connu « l’ancien Institut Ricci » mais aussi l’ancien siège de notre association, rue de la Tour, auront d’autant plus apprécié l’exposition organisée en février 2003 dédiée à la mémoire du fondateur de l’Institut Ricci de Paris, maître à penser de plusieurs d’entre nous et fédérateur des travaux du Grand Ricci, le Père Claude Larre s. j. qui nous avait quittés en décembre 2001, le mois même de la publication du Grand Ricci.
Après avoir été présentés en Allemagne et aux USA (en Californie et dans le Maryland) et avant d’être montrés en Angleterre, nous avons été enchantés de nous remémorer ses extraits de traductions de textes philosophiques qui lui étaient si chers ; Le Laozi, livre de la Voie et de la vertu, 81 chapitres, leçon de vie que François Cheng qualifie dans les introductions de deux éditions de « sobre et vivante » et « d’une remarquable justesse de ton ». Notre académicien le qualifiait d’être, en commentant cette traduction d’un texte datant pourtant de la fin du quatrième ou début du troisième siècle avant JC, « un homme que préoccupent les problèmes de notre temps » Les extraits du Zhuangzi, Huainanzi et autres textes médico-philosophiques présentés lors de cette exposition nous ont ramené constamment à ce qu’il nous enseignait : le devenir de l’homme sincère et naturel. Nous avons aussi eu l’occasion de relire sa biographie par un autre penseur ami du Grand Ricci, Léon Vandermersch.
Nous avons revécu son sourire malicieux mais sincère : des photos récentes ou plus anciennes nous ont aidés à revivre encore plus intensément sa pensée.