Le dictionnaire

L’histoire du Grand Ricci est fort longue et pleine des péripéties qui ont secoué le siècle. Elle est excellemment contée dans la préface de l’ouvrage qui n’est pas seulement historique mais également morale. Elle narre en effet le parcours d’une volonté et le triomphe de l’obstination sur les tentations du renoncement.

La presse unanime salua avec effusion la naissance de ce monument de la sinologie française et mondiale qu’est le Grand Ricci. Vous trouverez ici un petit extrait de la revue de presse à la parution de l’ouvrage, en provenance de LibérationLe Monde et de la Far Eastern Economic Review, pour faire court mais très significatif, et le faire-part d’une naissance annoncée.

Le nom du Grand Ricci est inséparable de la mémoire fondatrice des grands anciens qui nous ont quittés. Retrouvons-les ici dans un essai très autobiographique du Père Raguin, un éloge funèbre du Père Larre et une inscription sur le Père Lefeuvre.

A tous les trois très affectueusement et avec reconnaissance.

Matteo Ricci

Pourquoi nous sommes-nous efforcés de publier le Grand Ricci numérique en 2010 à temps pour le présenter à Shanghai lors de l’Exposition universelle, le 11 mai 2010, 400 ans jour pour jour après la mort de Matteo Ricci à Pékin, dont le 400ème anniversaire fit l’objet de célébrations en Chine, en Italie, en France et au Vatican ?

Parce que nous y vîmes un signe, des signes, sans doute.

En effet, Matteo Ricci est toujours très connu en Chine sous le nom de Li Madou dont la stèle tombale, entretenue sous les régimes successifs par les autorités, se trouve dans l’ancien cimetière des missionnaires de Zhalan, au coeur de l’École Centrale du Parti à Pékin. Ce cimetière fut «inauguré» par Ricci sur une faveur spéciale de l’empereur Wanli envers «un étranger estimé» On y compte aussi les stèles de Adam Schall et de Ferdinand Verbiest. Sur un autre versant, Li Madou a aussi intégré le panthéon des shen de la religion taoïste populaire dans certains temples.

Pour connaître celui dont nous portons le nom et, d’une certaine manière, dont nous prolongeons la trajectoire et nous inspirons encore, voici quelques références en ligne sur la vie et l’œuvre de Matteo Ricci.

 

  • Un article de Jacques Gernet sur la politique de conversion de Matteo Ricci, extrait des Archives des sciences sociales des religions, Année 1973, Volume 36, Numéro 1

 

  • Un article sur les mathématiques occidentales en Chine de 1607 à 1782 (Jami, IUFM, LR).

 

  • Un site web spécialement compilé pour l’Année Ricci en France.